Citrique Belge, à Tirlemont, fabrique de l’acide citrique pour les boissons gazeuses et les médicaments, entre autres. Ce procédé nécessite beaucoup d’eau: 3,5 millions de mètres cubes par an, pour être précis. Mais cette eau est de moins en moins disponible, c’est pourquoi l’entreprise consacre beaucoup d’efforts à l’innovation. “En misant davantage sur la réutilisation, nous devenons moins dépendants de quelques sources, comme la Gete et les eaux souterraines, et nous limitons les risques en cas de sécheresse”, explique Citrique Belge.
Pour éviter de futurs problèmes d’approvisionnement en eau, la Citrique Belge essaie de réduire ses besoins. Par exemple, l’entreprise travaille sur un scanner d’eau en production, et prévoit d’apporter des ajustements permettant de réutiliser davantage d’eau de condensation. En outre, une nouvelle installation d’eau sera construite en 2021, dans laquelle l’eau de refroidissement utilisée sera rendue potable, plutôt que d’être rejetée directement dans la Gete. En outre, les circuits de refroidissement obsolètes seront convertis en circuits modernes et plus efficaces, ce qui entraînera la suppression d’une tour de refroidissement. Toutes ces initiatives permettront de mettre en place des systèmes d’eau plus fermés et donc de réduire la consommation d’eau.
L’énergie durable est également bien placée dans les objectifs de l’entreprise. Une nouvelle centrale de production combinée de chaleur et d’électricité a remplacé la centrale électrique obsolète. Ainsi, la Citrique Belge produit sa propre vapeur et son électricité. La nouvelle centrale émet également beaucoup moins de gaz NOx que l’ancienne. En outre, la nouvelle centrale permet de réaliser des économies d’énergie supplémentaires: en 2021, par exemple, un réseau de chaleur sera créé pour extraire la chaleur résiduelle des gaz de combustion.