Nouvelle version de DigiChambers mise en service

Après plus de deux ans de préparation intensive, la nouvelle version de DigiChambers a été mise en ligne le 3/02.

DigiChambers est l’application en ligne avec laquelle les chambres de commerce belges délivrent des certificats d’origine non préférentiels au nom du SPF Economie. Un certificat d’origine confirme l’endroit où les marchandises ont été produites et est demandé lors de leur importation par les autorités douanières de la Russie, de la Turquie et des pays du Golfe par exemple. Dans une économie mondialisée où les chaînes de production s’étendent sur plusieurs pays, déterminer l’origine exacte d’un produit n’est pas toujours une tâche facile. Cependant, les chambres de commerce sont proches des entreprises et connaissent leurs processus de production, ce qui les met en bonne position pour vérifier cette origine. C’est pourquoi, dans la plupart des pays, le gouvernement a confié la délivrance des certificats d’origine aux chambres de commerce. C’est également le cas en Belgique, où les chambres délivrent plus de 400.000 certificats par an.

La première version de DigiChambers date de 2009. A l’époque, les chambres belges étaient un précurseur dans l’histoire de la digitalisation et étaient soutenues en cela par le SPF Economie et reconnues par la Chambre de Commerce Internationale (ICC). DigiChambers a toujours réussi à maintenir sa position de leader en ajoutant constamment de nouvelles fonctionnalités et en s’intégrant aux systèmes ERP des entreprises. « Cependant, il n’est pas possible de modifier indéfiniment une application existante, c’est pourquoi le moment était venu de modifier de fond en comble DigiChambers. Nous y avons consacré le temps nécessaire, nous avons discuté avec toutes les parties concernées et nous avons été guidés par Deloitte pour déterminer les exigences de DigiChambers 2.0 et dans le choix du développeur « , déclare Wouter Van Gulck, directeur général de la Fédération des chambres de commerce belges, qui coordonne la délivrance des certificats d’origine par les chambres et gère DigiChambers.

Pour le développement de la nouvelle version de DigiChambers, D Soft, une société de logiciels basée à Merelbeke, spécialisée dans les logiciels de gestion documentaire et développeur de la première version de DigiChambers a à nouveau été sollicitée. « La nouvelle version de DigiChambers est plus intuitive et conviviale « , déclare Christophe Coulie de la Fédération, qui a suivi de près l’ensemble du processus de développement. « Avec une bonne API, nous voulons encore faciliter la communication avec les systèmes de nos clients et nous avons également conçu DigiChambers de telle sorte que de nouvelles technologies telles que Blockchain puissent être intégrées. »

DigiChambers est utilisé chaque mois par plus de 1.800 entreprises. Cela représente près de 90 % des certificats d’origine. L’utilisation de DigiChambers est volontaire pour les entreprises, mais l’ambition est bel et bien de tendre vers une digitalisation complète.

Doing business in Luxembourg

Vous souhaitez vous tenir au courant de tout ce qui touche au commerce et aux investissements au Luxembourg ? Vous avez besoin de ressources pour promouvoir le Luxembourg dans votre région ?

Luxembourg Trade & Invest et la Chambre de commerce du Luxembourg œuvrent à la promotion des investissements étrangers directs au Luxembourg et à la facilitation de l’accès des entreprises basées au Luxembourg aux marchés internationaux. Pour atteindre ces objectifs, le soutien du réseau des chambres de commerce présentes dans le monde entier est primordial, tout comme un accès à l’information facile, rapide et pertinent, promu par ces différents outils :

 

  • Une page de ressources en ligne servant de guichet unique qui propose un large éventail de matériel d’information et de promotion, non seulement de Trade & Invest et de la Chambre de commerce du Luxembourg, mais aussi de six autres acteurs clés de l’économie luxembourgeoise.
    Vous y retrouverez des liens vers de nombreux sites web, des présentations, des brochures, des vidéos, des prospectus, des publications et des bulletins d’information.
  • Bien entendu, Trade & Invest est actif sur les médias sociaux (LinkedIn, Facebook, Twitter), où vous pouvez également suivre StartupLuxembourg ((LinkedIn, Facebook, Twitter), ), une initiative visant à promouvoir l’écosystème dynamique des start-up luxembourgeoises et à attirer l’innovation étrangère.
  • Vous pouvez également vous abonner à la lettre d’information mensuelle de Luxembourg Trade and Invest, Crossroads, ainsi qu’à la newsletter et au magazine Merkur de la Chambre de commerce du Luxembourg.
  • Enfin, Luxembourg Trade & Invest vient de publier son magazine économique annuel Happen, qui met l’accent sur l’innovation fondée sur les données, avec des interviews du Premier ministre Vincent Bettel et du vice-Premier ministre et ministre de l’économie Etienne Schneider.

N’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples informations !

Daniel Da Cruz Trade & Invest
Edith Stein | Diana Rutledge Luxembourg Chamber of commerce

Une première mondiale belge: le carnet ATA digital

Cette semaine a marqué une étape importante dans la numérisation du carnet ATA, un document douanier international qui permet l’importation temporaire de marchandises. Ce document, qui n’était jusqu’à présent disponible qu’en version papier, est désormais doté d’une version numérique indépendante. Une entreprise de Louvain a été la première à utiliser un carnet ATA numérique à la douane de Zurich, en Suisse.

Un carnet ATA permet à son titulaire d’importer temporairement des produits dans un pays sans payer de droits et taxes d’importation. Pour les entreprises qui participent à des foires ou qui emportent du matériel à l’étranger, un carnet ATA est une simplification importante: aucune complication lors du passage aux douanes, aucun paiement de garanties. Les carnets ATA sont délivrés par les chambres de commerce, qui garantissent également que les marchandises seront réexportées en Belgique. Cette garantie fait partie d’un ensemble plus large d’accords établis entre l’Organisation mondiale des douanes et la Chambre de commerce internationale (CCI) à Paris. C’est cette dernière qui s’est chargée de la numérisation du carnet ATA. désormais, au lieu de devoir voyager avec des documents qui doivent être estampillés à chaque passage auprès des services douaniers des pays d’importation et d’exportation, toutes les informations sont désormais disponibles via une application que l’on peut télécharger sur son smartphone.

Le développement de cette application a été un travail s’étalant sur plusieurs années et son déploiement est actuellement en phase pilote. Cinq pays participent à cette phase pilote, dont la Belgique. « Pour les Chambres de commerce belges, faire partie de ce projet de la CCi était une évidence. Après tout, nous sommes pleinement engagés dans la numérisation, qui apporte plus de sécurité et de facilité d’utilisation à nos utilisateurs. Avec un carnet numérique, on peut suivre l’ensemble du parcours d’un carnet en temps réel et anticiper d’éventuels problèmes », explique Christophe Coulie, de la Fédération des Chambres de Commerce belges, qui coordonne le projet en Belgique.

Les Chambres de commerce belges émettent plus de 1.700 carnets ATA par an. Le suivi de ces carnets est une activité chronophage, tant pour les douanes que pour les chambres. Lorsque le Royaume-Uni aura quitté l’UE pour devenir un pays tiers, le nombre de carnets ATA augmentera considérablement: une application en ligne qui facilite ce suivi est loin d’être un luxe.

Le marché intérieur européen présente encore de nombreuses lacunes

Un sondage réalisé récemment par les chambres de commerce belges auprès de leurs membres révèle que 70 % des entreprises estiment que le marché unique européen n’est pas encore suffisamment intégré. Ce sondage fait partie d’un projet plus large mené par toutes les chambres européennes et coordonné par Eurochambres.

Ce rapport Eurochambres donne un aperçu des obstacles auxquels se heurtent les entreprises qui mènent leurs activités sur le marché unique européen. Pour les entreprises belges, ces freins sont en premier lieu la complexité des procédures administratives, suivie d’un accès difficile à l’information sur la réglementation en vigueur et enfin, de divergences entre les législations nationales sur les produits et services.

Les entreprises interrogées ont également proposé un certain nombre de solutions pour surmonter ces obstacles. Si la réduction drastique des formalités administratives est la mesure la plus souvent proposée, elle est suivie de près par la mise en ligne, sur un portail commun à toute l’Union, d’informations sur les procédures et les formalités nécessaires dans les différents États membres. Autre piste de simplification majeure, la possibilité d’effectuer autant de procédures que possible en ligne. En outre, la Commission et les États membres doivent mieux collaborer pour mettre en œuvre la législation européenne et la faire appliquer.

Le rapport complet d’Eurochambres est disponible ici (EN)
Notre traduction de la fiche d’information est disponible ici

Sondage Eurochambres: les accords de libre-échange européens pas suffisamment exploités

Une enquête menée auprès des chambres de commerce belges montre que leurs membres sont globalement positifs à l’égard des accords de libre-échange conclus par l’UE. Les entreprises belges sont également généralement mieux informées de l’existence d’un accord de libre-échange que leurs collègues des autres pays européens. Les principaux avantages qu’ils considèrent comme étant la réduction des droits d’importation et un meilleur accès pour les prestataires de services.

Mais il y a aussi des points d’attention importants. Les mesures d’accompagnement sont insuffisantes pour impliquer nos PME dans les chaînes de production internationales et pour former ou recycler les salariés. En outre, les règles d’origine des accords de libre-échange sont souvent assez complexes et diffèrent d’un accord à l’autre, ce qui signifie que les entreprises ne les connaissent pas suffisamment bien et ne font donc pas usage des préférences tarifaires.

Cette enquête s’inscrivait dans le cadre d’une enquête plus large menée par EUROCHAMBRES et par le Comité des régions. Les résultats complets, les conclusions et les recommandations de cette étude peuvent être consultés ici.

Cycle de formation Compliance Pro Training: à vos agendas!

Un cycle de cinq séminaires entre décembre 2019 et avril 2020.

Le cycle de formation de 5  séminaires d’après-midi offre une expérience pratique et approfondie pour les professionnels voulant approfondir la gestion de l’éthique et de la conformité dans leur entreprise. Nos conférenciers experts offrent aux participants une vue d’ensemble des sujets de conformité les plus pertinents, de la lutte contre la corruption à la conformité commerciale et à la protection des données, afin de leur permettre d’approfondir l’analyse des risques, d’accroître l’efficacité des principales activités de conformité et d’accroître la valeur du processus de gestion.

Les cinq sujets traités lors des différentes sessions 2019-2020 (jeudi après-midi) sont:

Foster compliance with behavioural science
5 December 2019
Breaking silos of regulatory compliance
16 January 2020
Data-driven monitoring of compliance
20 February 2020
Cyber threats: challenge for compliance
19 March 2020
Compliance investigations preparedness
16 April 2020
Pour vous inscrire, cliquez ici.
Si vous souhaitez consulter la brochure en version pdf, cliquez ici.

ARCHIPELAGO: le second appel à projet est ouvert !

ARCHIPELAGO est un programme de développement économique inclusif géré par la CPCCAF, EUROCHAMBRES et sequa, avec le soutien financier de la Commission européenne dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique (EUTF). Le programme vise à améliorer l’employabilité des jeunes et des groupes vulnérables de la société en renforçant leurs compétences techniques et entrepreneuriales. Dans un premier temps, le programme couvrira 12 pays africains du Sahel et de la région du lac Tchad.

Alors que le premier appel à projet était cloturé, nous avons eu le plaisir d’apprendre que les autorités en charge du programme Archipelago avaient accordé une subsidiation à un projet auquel participe CCI Wallonie. N’hésitez dès lors pas à vous manifester lors de ce deuxième volet afin de pouvoir participer à ce beau projet!

En savoir plus

 

Une étude de marché à l’international gratuite et sur mesure ? Inscrivez-vous!

Vous souhaitez connaitre votre potentiel d’exportation vers la Belgique ou les Pays-Bas? Vous souhaitez également entrer en contact avec des clients éventuels dans ces pays?

Des étudiants en deuxième année, option Global Marketing and Sales de la haute école de Rotterdam de de la haute école Artevelde de Gand, vous aideront à réaliser votre étude de marché!

Ces étudiants vous aideront gratuitement à réaliser une étude de marché à l’international et vous informeront sur votre potentiel de vente aux Pays-Bas et en Belgique. Ces résultats leur serviront de base pour la rédaction d’un plan de vente. Celui-ci contiendra des conseils sur la meilleure façon de gérer vos ventes. Vous pourrez également entrer en contact avec des acheteurs potentiels lors de foires organisées à Rotterdam et à Gand. Une étude de marché à l’international vous éclaire non seulement sur un marché étranger, mais elle vous offre aussi un regard neuf sur votre propre entreprise.

Alors, inscrivez-vous sans attendre!

 

Date limite d’inscription
15/11/2019
Prix
Gratuit
Plus d’information:
Rendez-vous sur le site de NKVK
Inscription:
Envoyez un email à tom.vansteenkiste@nkvk.be

Second workshop Connects: qu’en avons-nous pensé?

CCI Wallonie engagée dans un nouveau projet de formation au Sénégal

Les autorités en charge du programme Archipelago viennent d’accorder une subsidiation à un projet auquel participe CCI Wallonie. Ce projet vise au développement d’un dispositif de « formation en alternance – insertion professionnelle » dans quatre régions du Sénégal. Il est piloté par l’APEFE (opérateur de coopération pour Wallonie Bruxelles International) et compte également dans le consortium les Chambres de Commerce sénégalaises de Dakar (déjà partenaire de CCI Wallonie), Djourbel, Kolda et Louga, ainsi que le Centre de formation et de recherche en Aquaculture (CEFRA) de l’Université de Liège et l’Office Sénégalais de la Formation Professionnelle. L’action est programmée pour 28 mois et représente un budget de 600.000 euros.

CCI Wallonie intervient dans les actions suivantes du projet :

  • La mise en place d’une formation courte en entrepreneuriat
  • La formation de formateurs des chambres de commerce sénégalaises ;
  • La mise en relation des entrepreneurs, notamment sénégalais et wallons, ainsi que des chambres de commerce
  • L’identification de services nouveaux au bénéfice des jeunes entreprises et des candidats entrepreneurs
  • L’appui à la mise en place de ces nouveaux services ;
  • L’aide à la clusterisation.

Ce projet représente dès lors une action de proximité dans un pays émergent.

Pour en savoir plus sur Archipelago…

Le programme Archipelago, financé par l’Union Européenne dans le cadre de son Fonds d’Urgence pour l’Afrique vise à soutenir la création d’emplois, à la fois qualitatifs et durables, dans des pays de l’Afrique centrale et de l’Ouest (Burkina Faso, Cameroun,
Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Tchad).

Il tend ainsi à répondre aux difficultés engendrées sur le continent par l’exclusion économique et sociale, la marginalisation et les situations structurelles d’inégalité qui conduisent à la migration irrégulière. Il s’agit d’augmenter les capacités professionnelles ainsi que l’employabilité et les possibilités locales d’emploi, ce par le développement de capacités correspondant aux besoins du secteur privé. Le programme Archipelago appuie ainsi des partenariats euro-africains entre structures d’accompagnement des entreprises et établissements de formation professionnelle et technique.

Les moyens financiers du programme sont de 15 millions d’euros pour une période de 48 mois, à partir de décembre 2018, avec un objectif de 10.500 jeunes et entrepreneurs touchés. La taille financière des projets doit se situer entre 400.000 et 600.000 €.

Les résultats souhaités sont les suivants :

le secteur privé et les jeunes sont sensibilisés et conscients des opportunités offertes par la formation professionnelle ;

la formation dispensée permet aux jeunes d’acquérir des compétences correspondant aux besoins du secteur privé et aux potentiels économiques identifiés ;

le développement économique local et l’entrepreneuriat sont encouragés et le dialogue public-privé est amélioré.

Les partenaires au sein du consortium de gestion d’Archipelago sont SEQUA (agence de développement du secteur privé allemand), EUROCHAMBRES et la CPCCAF (Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones).